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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 17:55

 

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Je déambule au travers des rues, des regards, des dédales de mots des autres, de ceux qui passent et me lassent.

Fades et sans attrait, aucune étincelle ne s'allume, aucun mot ne fait vibrer mon esprit, mon corps ne frémit pas, mes envies ne sont que furtives et nécessaires.

Tu m'as laissée lasse, épuisée de tant d'amour vain, de mensonges et de trahison.

Mon amour était infini, total et absolu quand le tien n'était que délires et déséquilibre, fantôme et chimères de mots, de gestes, de regards.

Qu'y avait-il vraiment dans tes yeux lorsqu'ils croisaient les miens? Qu'y avait-il dans tes mots que tu dispersais sans en connaître l'écho qui résonne encore bien trop souvent en moi?

Comment croire ceux des autres lorsque les tiens ont été si longtemps présents et pourtant gorgés de faux et de semblants?

Ma confiance et mon amour allaient bien au delà de ce qui, bien des fois, auraient dû les anéantir.

Tu n'as fait que trahir toutes les amours autour de toi. Aujourd'hui, comment peux-tu regarder ton reflet dans le miroir sans être éclaboussé par ce qu'il te renvoie?

Sauras-tu un jour que tu t'es trahi toi même?

Je me sens comme une coquille vide. L'homme que je voyais en toi m'a dévastée à la tombée du masque. Mes quelques illusions sur l'amour qui s'accrochaient encore et tant bien que mal s'effilochent au fil des jours.

Corps et âme, victime de ta chasse à tes propres démons, je les ai reçus comme une gifle qui n'arrête pas de venir claquer mon coeur. Mais eux sont toujours là, ils creusent sans cesse un peu plus ton esprit. Ta fuite ne fait que les encourager à revenir te hanter encore et encore.

Retourne toi, regarde les, tout ceci entre ton pile et ta face. Apaise les, ils ne frapperont plus à ta porte. 

Les mots bonheur, amour, don et partage auront peut-être alors un autre écho dans ton esprit et dans ton coeur. Tu sauras peut-être ce que recevoir signifie et surtout ce que donner et aimer peuvent apporter comme joie et douceur.

Tu écrivais Amour avec un grand A mais en as-tu seulement effleurer le sens, sais-tu qu'il va bien au delà de ses cinq lettres?

Minuscules ou non, elles étaient bien plus que majuscules en mon coeur...

 

 

© Sascha Moi

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 18:53

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Un soir de février...

Aujourd'hui, le vent du Nord vient souffler dans le sud, une fois n'est pas coutume...Mais il ne faut pas se fier aux apparences, le froid qui me fait frissonner n'est qu'extèrieur, je commence à me consumer de l'intèrieur.

Ma journée entière a été synonyme d'attente et d'impatience...je vais retrouver mon Maître, l'homme pour lequel soumission n'est plus seulement un mot de dix lettres mais celles de ma volonté d'être sienne. Plus qu'un souhait, une envie ou un désir, juste une évidence au plus profond de moi.

"Je te veux en attente, à quatre pattes sur le lit, yeux bandés, chemisier, soutien gorge, bas, rien sur tes fesses, ouverte à mes envies, jambes écartées comme il se doit. Je ne veux sentir aucune excitation de ta fente à mon entrée. Je vérifierai..."

Arrivée dans cette chambre, il me reste quelques heures avant son arrivée. Derniers préparatifs, je veux me sentir belle pour Lui,  je veux sentir son regard de désir, même caché à ma vue.

Fin prête, j'ai déposé quelques objets de plaisirs délictueux sur la table, sans oublier cette cravache, avec laquelle il ne manquera pas de laisser ses marques.

Fébrile, mes pas impatients se font entendre sur le sol de la chambre, puis le lit prend la marque de mon fessier qui désire bien autre chose que la sensation des draps.

Mon bandeau soigneusement posé près de moi, à quelques minutes de son arrivée, la gorge sèche, je sens sur mes lèvres libérées de tout tissu soyeux, un voile humide les recouvrir, conséquence de l'excitation de l'attente. Je ne dois pas, il ne veut pas...un p'tit tour, deux p'tits tours vers la pièce intime de cette chambre pour en faire disparaître toute trace.

Son message se fait attendre puis..."je me gare". Il devait me prévenir un peu avant. La surprise me fait presque tomber lorsque je me relève du lit. Je me hâte de me placer derrière la porte pour l'attendre. Cette satanée porte ne peut s'ouvrir que de l'intèrieur et je n'ai même pas eu la présence d'esprit de laisse la porte entr'ouverte. L'émotion m'a fait blondir d'un cran. Il ne me trouvera donc pas dans la position demandée. S'il en était besoin, voici un premier motif de punition, la cravache en frétille déjà, et je ne parle que d'elle...

Posant mon bandeau fermement serré sur mes yeux, dos contre le mur, j'entends ses pas dans le couloir. Toutes sortes de sensations me traversent alors pendant les quelques secondes qui précèdent son entrée...anxiété, excitation, fébrilité et que sais-je encore...Mon état ne va pas s'arranger, j'essaie de contrôler mon entrejambes afin qu'il se calme.

Je tourne la poignée de la porte, mon corps le sent entrer dans la pièce pour se placer devant moi. Un frisson indescriptible parcourt mon corps à cet instant. J'entends ses mots, mécontents de cette porte fermée...je ne lui ai pas obéi...je bafouille quelques mots d'explication qu'il écoute à peine.

Doucement, il me guide vers le lit. En quelques secondes, me voici à genoux, le visage enfoui dans les draps, ma croupe tendue vers lui.

Il soulève ma jupe jusqu'à la taille, m'exposant encore un peu plus à son regard, à ses gestes, à ses désirs. Un de ses doigts glisse sur ma fente, il n'y trouve évidemment aucune goutte d'émoi, en bonne et fidèle soumise, j'ai exaucé son souhait, sachant au fond de moi qu'il y trouverait là un motif  pour que sa main puisse s'échauffer..."Tu ne mouilles pas, ça ne t'excite pas de me voir, dis moi, ça ne t'excite pas?..." Ses mots de colère et d'excitation résonnent à mes oreilles, effet amplifié par ma privation de vue. Bien sûr que je le suis, ma vulve n'a qu'une envie, que son doigt ne soit pas qu'effleurages, qu'elle soit emplie de Lui. Encore une histoire de bafouillages, mon "si" se perd dans le bruit de sa main qui claque sur ma fesse droite. Léger sursaut de mon fessier qui n'en demandait pas tant, sentant que la gauche ne va pas être jalouse très longtemps. Je ne croyais pas si bien penser, elle reçoit sa main qui s'abat en alternance sur les facettes lisses de mon cul. Je ne saurais dire combien de fois mes formes généreuses ont été malmenées tandis que ma bouche, manquant parfois d'air, fait entendre ses gémissements alors que l'humidité commence à se faire sentir là où, quelques minutes auparavant, il me reprochait un excès de sècheresse. Elle manquait de Lui...

Sa main se fait soudain plus douce, adoucit ma peau échauffée, caresses bienfaisantes, sa bouche se promène sur ma peau, sa langue s'égare, allant de mon cul à mon sexe, vérifiant au passage les effets de ses coups.

Le choses s'accélèrent, le sifflement de la cravache se fait entendre avant d'atterrir sur ma peau. Mon derrière en prend pour son grade. Les premiers coups sur mon clitoris, légers sont rapidement cuisants. Mon esprit et mon corps ne savent plus où donner de la tête, je me trémousse, mes bras s'agitent bien malgré moi. Pas pour longtemps...il les agrippe fermement pour les bloquer dans le bas de mes reins murmurant au passage..."Ne bouge pas, tu es Ma chienne, Ma catin, Ma salope?"...timide son qui sort de ma bouche..."oui..."Dis le, je veux t'entendre me le dire!"..."Je suis Ta chienne, Ta salope, Ta catin..."

Les coups ne s'arrêtent pas pour autant, me faisant couler et m'ouvrir.

Après un temps dont je ne saurais dire s'il fut long ou court, il me relève pour me faire mettre à genoux. Je plaque mon dos contre son torse, une envie de me blottir contre lui, de sa douceur que je sens sur la peau de mes seins qu'il prend dans ses mains, les malaxe, les caresse.

Il me déshabille et me fait allonger sur le ventre, ne laissant sur mon corps que mon soutien gorge seins nus qui ne font que mettre en évidence le désir de mon corps pour le sien.

Je l'entends s'approcher de moi après s'être défait de ses habits. Mon bandeau s'étant un peu relevé, je peux admirer son sexe tendu près de mon visage. Je vais enfin pouvoir le goûter, le lécher. Vile tentatrice, sa queue aimante ma main, il la retire...quelle frustration de ne pouvoir le toucher, plus il m'en empêche et plus j'en ai envie. Mes lèvres, par contre, ne s'en privent pas et ma bouche l'engloutit déjà quand il se retire pour me placer sur le dos. Mon visage entre ses jambes, mes yeux ont une vue imprenable sur ses bourses et sa verge gonflées d'envie. Nous avons tous deux une vue plongeante, paysages de nos désirs qui ne demandent qu'à être assouvis. Il plonge dans ma bouche prête à l'accueillir, enfouissant son membre jusqu'à ma gorge. Je le lape, le déguste, ma bouche et ma langue ne se lassent pas de lécher ses couilles , sa queue, son petit trou qui m'accueille avec ses gémissements. Je m'enhardis à caresser et envahir les moindres recoins de sa peau et de son corps qui me sont accessibles. Il caresse mon corps, mes seins, mon ventre, lèche mon sexe, le branle de ses doigts agiles.

Ma bouche, pleine de Lui, étouffe mes gémissements de plaisir jusqu'à me faire exploser dans un tremblement de cuisses.

Son plaisir ne tarde pas. Se retirant de ma bouche, son râle de jouissance résonne alors que ma gorge et mon visage reçoivent sa semence généreuse. Non repue, je le lèche doucement reprenant tendrement sa queue encore dure dans ma bouche, mes mains caressant sa peau moite dont je ne me lasse pas, me délectant de ses caresses sur mon corps.

Nous restons ainsi de longues minutes, apaisés, appréciant ce moment de douceur pendant lequel nos corps se détendent.

Allongés, souriant, je me blottis contre Lui dégustant enfin ses baisers que j'adore.

Sa volonté de laisser ses marques aura été exaucée, au propre de mon corps - fessier plus que zébré - comme au figuré de mon esprit...

Ce n'était là qu'un avant goût de la dégustation de nos désirs.

Je laisse votre imagination en deviner la suite....

 

 

© Sascha Moi

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 19:18

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Aujourd'hui, le temps clément nous incite à une ballade dans Paris. Les bienfaits du soleil qui nous a tant manqué font enfin se découvrir mes gambettes dans une tenue plus légère.

Ces quelques rayons me donnent des envies d'être sexy.

En commençant par la lingerie. Devant le miroir, j'ajuste la soie sur mes seins, aucun tissu sur mon fessier comme il se doit, des bas venant gainer la blancheur de mes jambes, une jupe moulante et une petite veste cintrée recouvrant le reste, je sens déjà des envies de ses mains qui me découvrent.

Durant les quelques kilomètres qui nous séparent de la capitale, sa main s'égare sur mon genoux le plus proche puis s'aventure un peu plus loin entre mes jambes..."comme j'aime te sentir ouverte à mes envies...", comme j'aime être prête à ses désirs...

Arrivés dans notre quartier favori, nous garons la voiture dans un parking, prêts à aller déambuler dans les rues ensoleillées.

Nous dirigeant vers la sortie, je le sens s'approcher de moi alors que nous sommes proches de l'ascenseur. Me plaquant contre le mur, il colle son corps contre le mien, une de ses mains torturant mes seins, les libérant de leur cage soyeuse, une autre soulevant ma jupe, sa bouche m'embrassant fougueusement. Nous sommes à la vue de n'importe qui ayant eu pour idée saugrenue de prendre les escaliers ou venant, comme nous, du parking. 

La jupe relevvée jusqu'au dessus de mes fesses rebondies, sa main me caressant, ses doigts me fouillant, je me laisse aller au plaisir contre ce mur froid. L'inquiétude que quelqu'un puisse surgir à ce moment augmente mon excitation. Mes pensées et mon humidité grandissante se voit confirmer par des pas et des voix, encore lointains, qui se font entendre. J'attrape les bords de ma jupe pour la faire redescendre sur mes jambes. Il me retient fermement sans arrêter de m'entreprendre..."Ne bouge pas tant que je ne t'ai rien dit. Je décide quand tu dois baisser ta jupe, si tu vas le faire ou si je vais te laisser dans cette tenue à la vue du monde"...

Je frissonne, du désir qu'il continue de faire monter, mais également de l'angoisse d'être découverte ainsi, le cul à l'air, la chatte humide, ouverte à tous les vents, tous seins bandant devant.

De ma main, j'ose aller tâter son sexe tendu, vérifiant que je ne suis pas la seule que la situation met en émois..."Je t'ai déjà dit de te tenir tranquille"...Les voix approchant de plus en plus, d'un coup, je sens le tissu de ma jupe descendre d'un étage. Rapidement, je réajuste mes vêtements, essayant de prendre une certaine contenance, ayant conscience que le rouge a dû me monter aux joues.

Serré contre moi, il murmure "j'adore sentir ton inquiétude et ton excitation mêlées. Mais je n'en ai pas fini avec toi, sois en sûre"

L'ascenseur nous amène enfin à l'air libre. Nos pas nous mènent au hasard des rues de ce si beau quartier. J'adore ces magnifiques portes qui, si l'on ose en pousser quelques unes, nous dévoilent de merveilleux jardins et des merveilles d'architecture que l'on ne soupçonne pas.

Nous déambulons doucement lorqu'il ouvre prestement une de ces portes et me pousse à l'intérieur..."si nous allions découvrir un de ses trésors parisiens"...Nous nous retrouvons sous un large porche donnant sur une jolie cour fleurie et lumineuse.

S'adossant contre le mur, il me fait signe d'approcher..."Regarde comme cette façade d'immeuble est belle, voyons si ses habitants savent apprécier ce calme en plein coeur de Paris"...Tandis que mes yeux détaillent cette belle architecture, il passe ses mains sur ma croupe, glissant de mon con à mes fesses..."Tu es encore bien humide" dit-il après m'avoir inspectée de deux de ses doigts. Tournant mon visage vers lui, il me fait goûter ma liqueur. Je lèche ses doigts avec délectation mon regard planté dans le sien.

Déplaçant tout mon corps pour lui faire face, il pose ses mains sur mes épaules pour me faire comprendre de me baisser. Dégraffant juste la fermeture de son pantalon..."Je vais te baiser la bouche"...Accroupie devant lui, je prends rapidement son membre érigé dans ma main pour l"amener vers ma bouche gourmande déjà ouverte pour l'accueillir. N'importe qui peut arriver à tout moment par le porche ou la porte de l'immeuble.

Comprenant mon intention de faire vite, il se recule..."Prends ton temps, lèche moi avec gourmandise comme tu sais le faire, je veux que ta salive coule sur ma queue"...M'appliquant à répondre à sa demande, lui-même sachant à quel point j'aime le déguster, je suce doucement son gland du bout de ma langue pour la faire courir le long de sa hampe, l'humidifiant abondamment, malaxant ses bourses avec douceur et fermeté. Ses gémissements se font entendre tandis qu'au loin, mon esprit perçoit des rires venant sans doute de quelque fenêtre. Me sentant couler, je m'aperçois une fois de plus combien cette situation m'excite autant qu'elle m'effraie. Je le prends doucement, faisant descendre ma bouche centimètre par centimètre sur son sexe enserré entre mes lèvres. Il s'enfonce brusquement jusqu'au fond de ma gorge. Je le suce et le pompe de plus en plus fort lorsque nous entendons des pas descendre l'escalier de l'immeuble. Aucun doute possible, c'est bien de là que cela provient.

Juste avant que la porte ne s'ouvre, il me soulève fermement, me plaque contre le mur et m'embrasse avec ferveur. In extremis...quelques secondes plus tôt et cet homme m'aurait surprise entrain de sucer Mon Maître avec un plaisir non dissimulé. Je l'aperçois qui passe derrière nous un sourire aux lèvres avant d'ouvrir cette lourde porte qui va le porter vers la rue. M'aurait-il vue ainsi postée dans l'offrande du plaisir...?

Sans attendre, Il me retourne, soulève mon vêtement..."Tu mouilles tellement que je vais pouvoir venir en toi sans difficultés"...Il me pénètre au plus profond, vérifiant ses dires. Je suis ouverte à lui comme jamais. Agrippant mes seins, les malmenant, ses coups de reins se font intenses. Je me mords les lèvres pour éviter que me gémissements ne résonnent dans cette jolie cour.

Le clic du bouton de la porte se fait entendre. Et dire que cette endroit paraissait si calme...Ses mouvements stoppent net, il m'entoure de ses bras, ma jupe recouvrant son membre tant bien que mal, il enfouit son visage dans mon cou. Cela va t-il faire illusion pour la personne qui vient d'entrer par le porche? Au bord du précipice, je sens sa queue en moi qui ne demande qu'à reprendre là où on l'a forcée à s'arrêter.

Une fois les pas de l'inconnu passés, je le sens bouger en moi doucement mais fermement me serrant fort contre lui. Le tissu de son pantalon frotte sur mes fesses, ses couilles contre le haut de mes cuisses, son sexe à la base de mes fesses . J'esplose avant même que l'inconnu ait passé la porte de l'immeuble. Quelques secondes plus tard, sa semence se répand en moi, nos râles de plaisir n'étant perceptibles que par ses mains se crispant sur moi, les miennes griffant le mur qui me fait face.

Nous restons ainsi encore quelques minutes, reprenant nos esprits. Je serre le lèvres pour éviter que sa jouissance ne coule sur mes jambes. Me retournant vers lui, je lui murmure..."Quel délice..."

A notre tour, nous passons cette lourde porte pour retrouver la population qui déambule sous le soleil. Nous reprenons notre ballade avec un regard de connivence et de plaisir de ces moments inattendus...jusqu'au prochain...

 

 

© Sascha Moi

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 23:45

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Bdsm n'est pas uniquement

une question de sexe,

c'est une connexion de tous les sens,

de toutes les parcelles

de mon esprit et de mon corps

que je lui offre

 

 

© Sascha Moi

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 16:53

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J'aime jouir en imaginant tes mains sur moi, ta bouche, ta peau, ton sexe, ton corps

Qui veulent faire de moi l'objet de tes désirs.

Je coule sous tes mots, tes envies me font jouir.

Je veux te prendre dans ma bouche, te sucer, te lécher, recueillir ta semence, voir ton impatience, te sentir en moi, sur moi, que tu me possèdes.

Offerte à tes désirs, à tes mots, à tes ordres, tous mes orifices sont tendus vers toi. Aucun n'est ni secret, ni sacré pour toi. Ils sont ouverts sans retenue pour y accueillir ton sexe dur et fier dans ma bouche, dans mon con, dans mon cul.

Je veux me sentir femelle et chienne, fière de sa place.

Femme, soumise, salope, aimant être Tienne, Vôtre...

Attachez-moi, ligotez-moi, je me soumets à votre loi pour votre plaisir et le notre.

Faîtes exploser nos limites, dévoilez mon indécence.

Prenez-moi, caressez-moi, baisez-moi, empalez-moi.

Que mes fesses soient rougies de vos marques qui me laissent trempée.

Murmurez-moi que je suis Vôtre, corps et âme,

Faîtes de moi votre chienne, amante et catin, 

Faîtes de moi ce que mon corps et mon esprit réclament au plus profond de mon être, votre soumise obéissant à votre foi.

Attentive à vos envies, à vos murmures, à vos désirs même les plus secrets,

Ne doutez pas que mon unique dessein est d'y répondre,

Vôtre je veux être et serai

 

© Sascha Moi

Image Luis Royo

 

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9 décembre 2012 7 09 /12 /décembre /2012 20:22

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On se regarde, de-ci, de-là,

On s'observe sans vraiment se voir,

On se suit de loin en loin...

Demeure un contact, un lien,

Sans que cela en soit vraiment un,

Ne pas le perdre, qu'il reste là,

Aussi ténu soit-il...

Tu me manques, un peu, parfois beaucoup...

Tous les jours...

 

 

© Sascha Moi

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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 19:50

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Au fond, c'est quoi l'amour?

Je ne sais pas ce qu'est l'amour. Tant ont écrit et écriront encore sur cet amour mystère qui nous fait voler, qui nous blesse tant, nous fait tourner la tête au point de s'oublier parfois.

Saura t-on jamais de quoi cet amour est fait? Serait-il si beau si nous le savions?

Même souffrance, l'amour reste un cadeau de la vie...

Sentir notre corps vibrer, notre coeur vivant, sensation d'être, tout simplement...

Je ne sais pas ce qu'est l'amour, je sais juste que j'aime...

Quoi de plus enivrant qu'un amour partagé, quoi de plus douloureux que celui qui ne l'est pas?

Amour nié, amour dénigré, amour piétiné, mon Amour sans amour, juste un blanc...infini...

Juste ma volonté de l'aimer tel qu'il est, sans doute mal, mais aimer de A à Z, dans l'ordre ou le désordre.

Quel délice que ce désordre quand l'amour nous voit échevelée, nous dévoile, nous met à nu, sans retenue...

Les plus beaux mots sont, paraît-il, inspirés par les plus grandes blessures...

Sans être vraiment beaux, je voulais que les miens le soient par le bonheur d'aimer, dans la douceur, avec désir, sans retenue.

De tout mon être, je souhaite que mes mots ne soient plus maux, juste joie d'aimer...

 

 

© Sascha Moi

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 18:34

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L'amour seul a toujours dicté mes mots pour Toi.

Si Hermione disait "je l'ai trop aimé pour ne point le haïr", point de haine pour ma part, beaucoup d'amour et certains mots uniquement suggérés par la colère et les blessures de tes mots, de tes silences.

Ta tendresse, ton sens de l'humour, ta délicatesse, notre complicité...les as-tu rangés dans un placard de ton esprit pour les laisser dormir indéfiniment?

Ils me manquent, tu me manques...

Va et vient inspirés par une envie, un désir, un tu ne sais quoi que tu n'exprimes plus.

L'orgueil tue l'amour et diminue l'intelligence, ai-je écrit récemment. Toi dont l'esprit peut être si brillant, il ne rend plus tes mots pour moi que corrosifs.

Tienne, Vôtre, à Toi, mon esprit et mon corps, quelle que soit la forme de cette appratenance, elle est toujours au fond de moi.

D'autres mots, d'autres échanges, d'autres corps, d'autres regards n'arrivent pas à me l'enlever malgré mes efforts. J'aimerais, je ne sais pas...

Sache que, je...

 

 

© Sascha Moi

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 17:51

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...Enfin arrivés à bon port...sortir de cette voiture pour le faire pénétrer dans mon autre intimité...

"N'hésite pas, fais comme chez toi..."

Après s'être débarassés du superflu et de la visite de mon "domaine", affairée dans la cuisine afin de nous désaltérer, je le sens s'approcher de moi, effleurer mon dos.

Ses bras m'enlacent, son corps collé au mien, ses mains englobent mes seins, les caressent, les pétrissent...quel délice...sa bouche dans mon cou, ses baisers doux qui se font plus appuyés, sa langue agile parcourt ma peau qui frissonne. Il soulève ma jupe, ses mains vont de mes cuisses à ma fente, tout mon corps se tend vers lui. Je savoure ce déferlement de plaisir tant attendu.

Ma main se dirige naturellement vers son sexe, il me retient...encore...je capitule...pénétration...son doigt en moi, un autre titillant mon bouton, mon cul se tend. Ouverte à toutes ses envies, prête à tous ses désirs, son pouce s'enfonce dans mon autre ouverture.

Doucement, fougueusement, ses gestes s'accélèrent. Je gémis, je me cambre, mon corps lâche, spasme, orgasme...nos lèvres se rejoignent...sourire complice...

Il découvre l'univers dans lequel mon quotidien se déroule, où je suis quand je lui parle, quand je pense à lui...échanges, baisers, caresses...

"Et si nous allions étrenner ce collier...". Il me prend la main et m'entraîne vers la chambre. Je soulève mes cheveux afin qu'il pose délicatement le collier sur mon cou. Je me retourne vers lui pour qu'il contemple cet objet qui me fait Sienne. Regard, baiser...merci...mon reflet dans la glace me renvoie notre image. Je le vois là, derrière moi, il s'enlace à moi, je suis toute à Lui.

Ma jupe tombe au sol, je lève les bras pour qu'il me délivre du peu qu'il me reste.

Caresses sur mon dos, sur mes fesses, il me dirige vers le lit, me fait mettre à genoux, me fait glisser lentement, mon visage contre les draps.

Tout mon corps, mon cul offerts à son regard, à Lui. Je l'entends se mettre à nu, dans l'attente de ses doux supplices, l'excitation est là, je sens mon sexe déjà humide.

La panoplie de mes jouets préférés est exposée sur mon bureau, à sa disposition, comme il me l'a demandé.

Il tourne autour de moi, me caresse. Tout à coup, sa main se lève pour retomber sur mes fesses...douce chaleur...

Il excite mes sens, ma fente, ma peau de ses gestes, de ses doigts, de sa bouche, sa langue s'immiscant par à-coups dans mes ouvertures, mes lèvres sont gonflées de désir.

La cravache remplace sa main. Les coups qui restent doux sont néanmoins bien présents sur ma chair, marque bienveillante. Alternance de la sensation du cuir sur mon sexe, mes fesses, mes seins, mes jambes, et de sa langue, de ses caresses sur ma peau qui ne sait plus où donner du frisson.

Mon corps s'emballe, le temps s'efface. 

Soudain, son gland se pose sur le bord de mes lèvres. Gourmande de Lui, je le suce, le lèche, ma bouche s'ouvre pour qu'il s'enfonce en moi, je veux le goûter, le sentir au fond de ma gorge.

Sentant mon impatience, il se retire...intense frustration vite remplacée par la sensation du cuir qui pénètre mon antre puis ma bouche..."je veux que tu sentes le goût que tu as..."

Il se déplace, prend mon jouet favori, celui qu'il sait être mon bon "ami" lorsque son absence se fait sentir trop intensément.

La froideur du verre rentre en moi, vite réchauffée par les mouvements qu'il lui donne. Je n'en peux plus, mon corps tendu comme un arc, j'ai envie de Lui, de l'avoir en moi.

Répondant à l'appel de mes pensées et de mes sens, je le sens me pénétrer, doucement puis tout au fond de mon être. Emplie de Lui, il m'attrape les bras, nous nous agrippons l'un à l'autre tandis que nos corps se rejoignent dans la fougue de notre plaisir qui explose.

Quelques minutes encore, je reste là, dans la même position, je ne bouge plus. Il s'allonge à mes côtés, je peux enfin me blottir contre Lui. Longuement, nos peaux se touchent, se caressent doucement, tendrement.

Nous avons prévu la soirée dans un club parisien que je ne connais pas encore et que nous allons découvrir ensemble.

Il choisit la robe qui va le mieux avec mon collier et nous voilà partis. Belle soirée pleine d'échanges complices. Nos peaux ne se quittent pas un instant, nos bouches ne faisant qu'une en baisers sans cesse renouvelés.

Frigorifiés mais heureux, nous sommes de retour chez moi.

Se tenant derrière moi, assise sur le canapé, ses mains se posent en caresses sur mes épaules pour descendre sur mes seins qui de nouveau se tendent. Je ne m'en lasse pas, insatiable envie.

"Caresse toi, je veux voir ton impudeur"

Je relève ma robe, écarte mes jambes. Mes mains se posent sur l'intérieur de mes cuisses, je me caresse voluptueusement, patiemment basculant ma tête en arrière afin de voir la lueur d'envie dans ses yeux.

Il se déshabille, vient s'assoir à mes côtés, prend son sexe dans sa main et commence à se branler sans que son regard quitte le mien.

Une pensée me traverse l'esprit à ce moment précis. J'aime le voir impudique, touchant et presque vulnérable, assis là, près de moi. Je le trouve beau inondé de désir. Nos impudeurs se rejoignent. 

Il se relève, se place devant moi, son sexe tendu devant mon visage, réveille ma gourmandise.

J'embrasse le haut de ses cuisses, tout en caressant ses fesses musclées. Patience et délectation, j'ai envie de prendre le temps de le goûter, de le savourer. J'aime le sentir dans ma bouche, ma langue s'enroulant autour de son gland, de sa queue. Je le suce longuement, langoureusements, ma bouche humide glissant sur lui jusqu'à le sentir au fond de moi.

J'aime voir son visage changer d'expression au rythme des mouvements de ma bouche sur sa tige gorgée de désir.

Ses gémissements, ses râles se font entendre. Quel délice que ce moment où je sens qu'il va répandre sa liqueur dans ma bouche et m'envahir de son plaisir.

Les derniers soubresauts de sa verge mettent fin à ce régal. Je couvre de baisers son sexe qui se détend, sa peau douce qui l'entoure, ses cuisses.

Il ne bouge pas, se délectant de me voir embrasser son corps.

La nuit est courte mais douce. Ma tête posée sur son torse, je l'écoute respirer puis le regarde dormir jusqu'à ce que Morphée m'emporte pour quelques heures.

Je vous ai livré ici quelques moments coquins du vent du Sud passant sur Paris. Nos corps et mes mots sont exposés mais sensations, émotions et sentiments sont lovés au creux de moi.

Le vent du Sud se fait rare à Paris mais mon collier lui, reste là, à Lui...

 

© Sascha Moi

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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 19:12

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Emmenez-moi, Monsieur...

Emmenez-moi au fin fond de votre esprit,

Vers les contrées de vos désirs

et de vos pensées les plus délictieuses

Qui me feront voyager

au delà de mes limites.

 

J'attends vos gestes, vos mots,

le gôut de votre corps,

la marque de vos envies.

Les sentir glisser au creux de mon oreille,

pénétrer mon corps,

s'immiscer dans mon esprit.

Vous grisez mes sens, Monsieur.

Qui pourrait me transporter

de la sorte en toute confiance sinon Vous?

 

Faire et subir, Donner, Désirer, Provoquer.

Soupirs, Exaltation, Plaisirs, Tendresse,

Amour, Offrande, Partage...Soumission.

 

Emmenez-moi, Monsieur,

sur ce long et doux chemin

de vos mots comme présents

de nos envies en partage.

Faîtes-moi succomber, Monsieur!

Espiègle, rebelle, amante, soumise...

Vôtre, je serai, Monsieur...

 

© Sascha Moi

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